Il existe aujourd’hui de nombreuses offres de coding bootcamp. Il y a toutefois plusieurs raisons qui font que je me lance dans ce projet de création d’un bootcamp :
- Les bootcamps actuels forment au métier de développeur web. Je souhaite pour ma part proposer une formation “spécialisée”, c’est à dire que l’apprenant sera formé uniquement sur les technologies front-end, ou uniquement sur les technologies back-end. L’avantage, c’est que pour une même durée, nous passerons plus de temps à creuser chacun des concepts liés à sa spécialisation. Il fera également plus de projet liés à sa spécialisation et maîtrisera logiquement mieux son sujet. Vous me direz : “comment apprendre le front sans connaitre le back ?”. L’idée est de lui faire comprendre ce qu’est le back, mais sans passer du temps à travailler sur des projets back. On peut par exemple utiliser des CMS Headless (voyez ça comme un WordPress qui ne renvoie que des données) pour avoir des back-end opérationnels rapidement, et ainsi se concentrer sur la spécialisation front !
- Le secteur du digital recrute à tour de bras, que ce soit en CDI ou pour des missions (à destination des freelances). Notre objectif est que les apprenants trouvent leur place en entreprise, et ces dernières sont nombreuses à rechercher des profils, même juniors. Mais attention, il ne faut pas se leurrer : après une formation de 3 mois, il n’est pas toujours évident de trouver directement un CDI. Faire des stages de perfectionnement peut être une solution. Cela permet à l’apprenant de mettre un pied dans une entreprise liée de prêt ou de loin au digital. La solution que propose le bootcamp que je crée est de réaliser, à l’issue de la formation, 4 semaines de projet mentoré. Par exemple, pour les personnes qui ont un projet entrepreneurial, ce temps permet de débuter soi-même le développement du projet sur de bonnes bases. Les formateurs sont disponibles pour faire notamment de la revue de code (relecture du code pour aider le développeur à s’améliorer, grâce aux feedbacks d’un professionnel). Ainsi, il est possible de passer un mois de plus en formation, ce qui représente tout de même 50% de temps en plus. Ce mois est aussi l’occasion de travailler son CV, de s’entraîner aux entretiens d’embauche, etc.
- J’ai la conviction que moins il y a d’apprenant par session, plus il y a de chances de progresser rapidement, car un formateur sera présent pour donner les bons conseils nécessaires à l’apprentissage. C’est pour cette raison que les bootcamps que j’organise réunissent 12 apprenants maximum par formateur. Mais cela ne veut pas dire que le travail de l’apprenant sera mâché par le formateur : un bon développeur est un développeur qui sait aller chercher les bonnes informations, par exemple dans la doc. L’outil pédagogique que nous leur mettons à disposition représente aussi une grosse source d’information, car les apprenants pourront y trouver toutes les corrections, les supports de cours, les fiches récapitulatives, etc.
- Le prix, qui sera bas comparé à la majorité des concurrents !
- Last but not least, l’envie de transmettre est notre leitmotiv. La qualité de la formation est fortement corrélée au formateur. Autrement dit, un mauvais formateur peut provoquer l’échec d’un bootcamp ! Nous sommes, mon associé et moi, tous les deux intervenants depuis plusieurs années dans des écoles “classiques” d’informatique, sur différents sujets techniques. Et nous aimons transmettre notre savoir ! Nous avons également le recul nécessaire permettant d’élaborer les bons programmes, avec les bons exemples. Le fait d’avoir déjà créé ensemble un organisme de formation professionnelle (des formats courts de 1 à 5 jours) représente aussi un avantage.